mercredi 5 décembre 2007

Analyse des élections russes



Les élections législatives ont eu lieu le week end dernier en russie. Il faut noter un certains nombres de points positifs, nous reviendrons ensuite sur la façon dont les médias français ont traité ces résultats.

Le principal point positif est la participation des russes à ce scrutin, en effet avec plus de 60% de participation la légitimité de ce scrutin ne peut être remise en cause. Elle est également révélatrice de la politique menée par Vladimir Poutine. Les régions les plus retirées sont celles qui ont vu le plus de participation (99% en tchetchenie) ce qui montre que la politique de désenclavement est comprise et acceptée de tous les russes. De plus alors même que l'ensemble des médias annonçaient la victoire acquise pour "Russie unie" les russes ont tout de même tenu à apporter leurs soutien a Poutine. Bravant les rudes conditions climatiques, plus de 60% des 106 millions d'électeurs appelés à voter se sont ainsi déplacé, un meilleur résultat qu'au dernières législatives. Autant dire que rien ni personne n'aurait empêché un russe de se déplacer pour soutenir le président ce week end.
Le second point positif est évidement la victoire de "Russie unie" qui totalise 64,1% des voix. C'est une victoire importante pour le Kremlin qui conserver sa main mise sur la politique russe. Notre patrie conservera donc sa stabilité politique et économique (7,5% de croissance en 2006) au grand damne des partisans du chaos soutenu par les occidentaux.
Le troisième point positif est que la victoire électorale protège la Russie d'un retour au pouvoir des oligarques mafieux de Eltsine et autre fossoyeurs de notre Russie millénaire.
De plus on voit qu'il n'y a pas d'alternative crédible à la politique du gouvernement. Ce qui valide la politique mené depuis 8 ans par Vladimir Poutine, comme le rappelle un jeune militant de Russie unie : " il n'y a pas de politique pro kremlin ou anti kremlin, il y a des politiques qui marchent et des politique qui ne marchent pas, c'est pour cela que je milite pour Poutine". En effet ce n'est pas les soit disante fraudes électorales que personnes n'est en mesures de prouver qui explique la victoire de Russie Unie ( 80 observateurs de la CEI présent n'on remarqué aucun incident)mais les réussites économiques et sociales des politiques mené par Vladimir Poutine qui reccueille aujourd'hui plus de 60% d'opinion favorable.

Répartition des voix et des siéges à la Douma

Juste pour rappel, la Russie étant un pays démocratique la répartition des sièges se fait à la proportionnelle des voix entre les partis ayant obtenus plus de 7% aux élections législatives. Ce seuil étant fixé pour obliger les partis à avoir une assise nationale afin de prétendre représenter le peuple russe.



Nous venons de le voir la victoire de Vladimir Poutine est indiscutable. Pour autant l'Occident se borne à une rhétorique tapageuse

Comme il fallait s'y attendre, les partenaires occidentaux de la Russie et les organisations internationales ont émis des critiques à propos des élections à la Douma (chambre basse du parlement russe).

N'ayant pourtant aucune approche commune sur de nombreux problèmes importants de notre époque, les Etats-Unis et l'Europe manifestent toujours une belle unanimité en ce qui concerne le développement démocratique de la Russie. L'Occident a invité à enquêter sur les irrégularités relevées lors de ces élections à la Douma, sans entrer dans les détails. Autrement dit, aucun fait concret n'a été présenté au Kremlin.

En se fondant sur l'avis des observateurs mécontents, on attend déjà dans les capitales occidentales une réaction lors de l'élection présidentielle du mois de mars en Russie, en laissant entendre que ses résultats exerceront une forte influence sur la politique à l'égard de la Russie, non seulement de la part de l'Union européenne, mais aussi de l'ONU et du G8. En sera-t-il vraiment ainsi?

Le déficit de démocratie en Russie et l'imperfection de ses élections sont traditionnellement l'un des thèmes préférés de l'Occident depuis la chute du régime communiste. Il est vrai, l'effet de la pression exercée sur Moscou à ce sujet reste très limité. Aucune sanction internationale n'a jamais été prise contre la Russie, et cette possibilité n'a même pas été sérieusement envisagée. La Russie n'a été exclue d'aucune organisation pro-occidentale et, d'ailleurs, aucune tentative n'a été faite en ce sens. Enfin, personne n'a jamais exigé fermement du président russe qu'il garantisse la liberté des citoyens. Bref, les partenaires occidentaux de Moscou préfèrent se borner à une rhétorique tapageuse.

Fort de sa puissance énergétique croissante, le Kremlin n'a aucune raison de craindre les observateurs mécontents des résultats des élections. Quant au développement démocratique de la Russie, ce problème n'entre pas dans ses compétences. Il reste à demander aux critiques occidentaux quelle est, selon eux, l'alternative à la marche victorieuse du parti Russie unie. Garry Kasparov? Ils répondraient probablement à cette question de la manière suivante: "Il appartient aux électeurs russes d'en décider". Par conséquent, tout revient à sa place. Les électeurs russes votent dans le cadre du système électoral existant, que les partenaires occidentaux du Kremlin ne condamnent qu'en paroles.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec vous y'en a marre de la désinformation, j'étais en russie l'an dernier et ce n'est aps aussi terrible qu'on veut bien le dire. Les gens parlent lirement et soutiennent Poutine. Sa victoire et légitime et doit être reconnue